1)     Caroline, A.typik est en tout premier lieu une marque de bijoux en tagua. Qu’est-ce que la tagua ? Comment l’avez-vous découverte ?

La tagua est une graine de palmier appelée également Ivoire Végétal.
En Colombie, elle se cueille au pied du Palmier « Pied d’Eléphant », le Marcrocarpa Phytelephas.
Les artisans fabriquaient les boutons avant l’invention du plastique dans cette matière. Je l’ai découverte grâce à mon frère qui a épousé une Colombienne il y a quelques années.

2)    Au sein de votre entreprise, vous dessinez les bijoux, d’où vous vient l’inspiration nécessaire à la création
?

L’inspiration vient au gré des Voyages à travers le monde, des couleurs des paysages et des tissus, des recherches sur les tendances du moment.

3)    Les bijoux sont réalisés en Colombie par des artisans locaux. Comment les choisissez-vous ?

Nos ateliers d’artisans sont choisis tout d’abord parce qu’ils répondent aux normes du Commerce Equitable (juste rémunération des travailleurs, garantie des droits fondamentaux, préservation de l’environnement) et parce qu’ils sont dans la capacité de produire des bijoux de grande qualité, avec des teintures dépourvues d’AOX.  Nous sommes fidèles à nos ateliers et nous inscrivons notre relation dans la durabilité de nos échanges.

4)     A.typik est une entreprise de commerce équitable. Comment soutenez-vous l’orphelinat Vivamos de Bogotá
?

Depuis la création de la marque en  2006,  nous reversons 1 € / collier vendu, ce qui représentent 34 000 euros à ce jour. Cela permet de subvenir aux frais de scolarités des enfants  ainsi qu’aux formations professionnelles des plus grands (les 2 plus âgés ont maintenant 20 et 21 ans). Selon les périodes, cela permet également de leur offrir quelques jours de vacances hors de Bogota. Il s’agit d’un projet humanitaire qui nous tient à cœur. L’Orphelinat compte une vingtaine d’enfants entre 7 et 21 ans.

5)    Depuis peu, vous proposez également des bijoux et accessoires en crin de cheval et sacs tissés traditionnellement à la main, pourquoi ces nouveaux projets ? Qu’est-ce qui vous a séduit dans ces matières et techniques ?

Ces projets sont issus de rencontres fantastiques avec de nouveaux artisans au savoir-faire magnifique. Ils s’inscrivent également dans notre démarche de commerce équitable et permettent de faire découvrir à tous un artisanat local, minutieux et superbe. Je suis toujours émerveillée par les techniques utilisées,  j’aime plus que tout les couleurs chatoyantes, la gaité qui émanent  de nos collections.

6)    Enfin, comment pouvez-vous expliquer cet attachement particulier à la Colombie ?

J’ai fait une partie de mes études en Amérique Latine, à Buenos-Aires, j’ai beaucoup voyagé dans les pays avoisinants. Je suis rentrée en France avec la chaleur, la gaité, la musique, les couleurs, les paysages sud-américains en mémoire. Je n’avais qu’une envie repartir là-bas.  La découverte par la suite de la Colombie n’a fait qu’intensifier ma passion pour ce continent et ceux qui le peuple. Chaque voyage en Colombie est un moment d’échange extraordinaire, de bonheur partagé avec mes artisans.

Merci beaucoup pour vos réponses !

Nos coups de cœur « A.typik » :


–    Le bracelet Fifi Vert : 25 €, en tagua
–    La bague Piensa 2 : 24 €, en tagua
–    Le sautoir Hoswayo multicolore : 40 €, en tagua
–    Le sautoir pectoral Rosa rose : 57 €, en crin de cheval
–    Sac Wayuu, Bleu glacier Taupe : 250 €, en crochet, pièce unique réalisée à la main.
Disponibles (selon les modèles) sur www.a-typik.com, au Musée du Quai Branly, chez Altermundi et à la Pinacothèque de Paris