Il n’est pas spécialement beau.
Il n’est pas laid.
Il n’est pas jeune, mais pas trop vieux pour autant.
Il s’empâte un peu avec l’âge.

Tom Hanks, au même titre qu’un Kevin Spacey ou un Christopher Walken, fait partie de ces acteurs qui se font tout d’abord remarquer par un jeu excellent et ensuite par un physique. Dans un univers où l’apparence et le paraître priment sur tout, l’interprète de Forrest Gump, le veuf éploré de Nuits Blanches à Seattle, ce Tom Hanks capable de jouer un papa aimant et malheureusement décédé dans Extrêmement Fort et Incroyablement Près, détonne. D’abord, il n’a rien d’un Brad Pitt : plutôt grassouillet, pas très grand, le front un chouïa dégarni, il est ce Monsieur Tout Le Monde, désespérément banal… et pourtant, touchant au point d’en devenir séduisant.

En premier lieu vient ce regard pénétrant, un regard chargé d’émotions, expressif à souhait.
Ensuite, viennent le sourire et le rire. Quand Tom Hanks laisse libre cours à sa joie, on a envie de partager ses émotions avec lui, de profiter de ce bonheur si contagieux et si éphémère qu’il veut nous transmettre.
Pour finir, le charisme. Tom Hanks est très charismatique. Dès que nos yeux se posent sur lui, difficile de détacher le regard de son visage poupin, délicieusement juvénile.
On a envie de l’aimer, de le cajoler. Tom, if you can read those words : we love you.

 

Tom Hanks au Muhannad Ali’s Celebrity Fight Night XIII Show, aux côtés de Rita Wilson.

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