Docteur en histoire de l’art et commissaire d’exposition, Éric Mercier est également un maitre du polar qui avait remporté le prix du premier roman du salon du livre de Draveil avec son opus Dans la peau de Buffet (2018). Avec Fauves, il signe aujourd’hui un nouveau chef d’oeuvre, parfaitement documenté, plein de suspense. Je l’ai dévoré d’une traite et vous le recommande vivement !
L’histoire :
Rien n’avait préparé le commandant Vicaux à découvrir un tel spectacle: dans l’enclos de la ferme pédagogique de Vincennes, des cochons ont dévoré un cadavre humain. Grâce à une bague extirpée in-extremis du ventre d’un des porcs, il finit par identifier la victime. Il s’agit d’un riche marchand d’art parisien qui menait grand train : luxueux appartement dans le 8e arrondissement, des toiles de maîtres fauvistes inestimables accrochées aux murs : des Matisse, des Vlaminck, des Dufy… Quelqu’un en voulait-il à sa fortune ? A-t-il été victime d’un règlement de comptes ? Les coups tordus n’épargnent pas le marché de l’art.
Infos pratiques :
Editions de La Martinière « Noir » – 448 pages – 21 €